Le récent sauvetage de Crédit Suisse par la banque suisse UBS à la suite d’un rachat pour la modique somme de 3,3 Mds de dollars démontre l’utilité de premier ordre des processus de fusions-acquisitions notamment pendant les périodes de crises.
Les grandes entreprises ne sont pas les seules concernées par ces rachats organisés en soutien à leur activité. De nombreux dirigeants de PME et d’ETI décident également dans ce contexte de crise de transmettre leur activité.

 

Depuis quelques années, les dirigeants d’entreprise voient se dresser face à eux de nombreux obstacles relayés, notamment, par les marchés financiers :

  • La hausse des taux d’intérêt
  • L’inflation
  • Les lourdeurs administratives
  • La fiscalité …

… Ne sont qu’une courte liste des problématiques auxquelles ils font face quotidiennement. Devant ces difficultés la solution évidente est souvent la vente d’une partie ou de la totalité de leurs parts. L’intégration dans une structure plus solide ou mieux encadrées permet à la fois un soutien au dirigeant mais également aux activités de l’entreprise.

 

Malgré des conditions de marché parfois jugées difficiles, de nombreux acteurs sont en quête de croissance. Ils réinvestissent massivement dans les entreprises qui ont choisi de surfer sur la vague de cessions qui a touché divers secteurs ces dernières années. De plus, les prévisions demeurent positives pour le second semestre 2023 pour ce qui est du marché des fusions-acquisitions ce qui montre un retour à l’optimisme de la part des décideurs.

En effet, quand durant l’année 2022 seulement 53% d’entre eux considéraient l’activité de fusion-acquisition comme attractive, 73% se disent optimiste concernant l’année 2023.
Ces opérations demeurent un moyen privilégié d’optimisation des portefeuilles des entreprises.

 

Après une année 2022 en demi-teinte pour le monde des fusions-acquisitions, les investisseurs se disent optimistes pour la fin de l’année 2023. Les petites entreprises éprouvées par les conditions de marché ont tout intérêt à s’insérer dans le mouvement de transmission grandissant de ce milieu d’année 2023.  Les investisseurs et les grandes structures cherchant à limiter leurs risques à court terme, prennent des positions stratégiques à long terme. Les périodes d’incertitudes étant bien souvent le théâtre à la fois pour les investisseurs et pour les cédants de grandes opportunités, chaque acteur du secteur se doit d’établir une stratégie de transmission ou de développement de son activité.

 

 

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